Les multinationales se comportent comme des « super-prédateurs » exploitant partout les peuples et la nature pour mieux satisfaire leurs exigences de profit. Ces requins croient n’avoir plus rien à craindre, sinon leurs propres semblables. Face à eux, individuellement, les citoyen.ne.s sont des proies sans défense.
Pourtant, nous pouvons unir nos forces pour mettre un terme à leur impunité et remettre en cause leur pouvoir destructeur. Car ils ont leurs points faibles ! À nous de les exploiter pour porter atteinte à leurs intérêts, à leur image de marque ou, tout simplement, à leur sacro-saint chiffre d’affaires.
Pour y arriver, Attac a lancé en 2014 une opération d’action citoyenne de grande ampleur autour de l’édition participative d’un « kit anti-requins » contenant les outils pour traquer 3 banques et multinationales prédatrices BNP-Paribas, Société générale et Unilever. Nous avons contribué à la victoire des « Fralib » contre Unilever et avons contraint Société générale à se retirer du projet de mine charbon Alpha Coal en Australie.
En 2015, nous avons amplifié nos actions pour forcer BNP Paribas à fermer ses filiales aux îles Caïmans. Deux nouveaux requins sont entrés dans notre collimateur. Dès janvier 2015, nous avons obtenu le retrait de Total du projet d’extraction de gaz de schiste d’Ahnet en Algérie. Nous avons également appuyé la mobilisation locale contre l’usine des 23 000 porcelets des Sables-d’Olonne et obtenu le retrait de la pieuvre Sofiprotéol-Avril du projet.
- Réquisition citoyenne à l’agence BNP Paris Voltaire
En 2016, nous poursuivons notre traque de BNP Paribas et ses filiales aux îles Caïmans et de Total pour son implication dans les gaz de schiste en France. Nous allons également mettre la pression sur Vinci pour son implication dans le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.
Notre objectif : obtenir de nouvelles victoires qui seront autant de premiers pas vers la mise sous contrôle citoyen des multinationales prédatrices !