Ensemble pour détruire NDDL
Vinci est impliqué dans de nombreux projets inutiles et imposés, comme le projet de rocade de contournement ouest de Strasbourg. Vinci est surtout le potentiel constructeur et concessionnaire de l’aéroport de Notre-Dame des Landes (NDDL), un projet vieux de 40 ans, symbole de l’absurdité écologique et de la connivence entre pouvoir politique et multinationales. Alors que la mobilisation contre ce projet ne cesse de s’amplifier, on peut se demander ce qu’il restera des belles ambitions de la COP21 s’il n’était pas abandonné.
Travail forcé au Qatar
Engagé dans les chantiers de construction des stades pour le mondial 2022 au Qatar, Vinci fait l’objet d’une plainte pour “travail forcé, réduction en servitude et recel” déposée en France par l’association Sherpa et la CGT-Bâtiment. Ces deux organisations dénoncent “l’utilisation de menaces diverses pour contraindre une population vulnérable à des conditions de travail et d’hébergement indignes et à une rémunération dérisoire” à l’encontre de milliers de travailleurs migrants venus d’Asie du Sud.
L’arnaque des PPP
Vinci adore les Partenariats public-privé (PPP), ces contrats qui permettent aux autorités publiques de faire appel à des prestataires privés pour financer et gérer des équipements assurant ou contribuant au service public. Véritables aubaines pour les multinationales, les PPP sont des bombes à retardement pour les finances publiques.
Vinci est notamment impliqué dans le plus important PPP d’Europe, la ligne grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, un projet pharaonique dont la viabilité économique est remise en cause avant même le début de son exploitation. Vinci ne s’en inquiète pas vraiment, puisque l’Etat s’est porté caution des crédits contractés pour ce projet. Ce sont donc les contribuables qui devront payer en cas de faillite !
La rente autoroutière
Dans un rapport daté de 2015, la très sérieuse autorité de la concurrence a dénoncé les profits exorbitants réalisés par les sociétés d’autoroutes. Une fois les impôts et les charges d’emprunt payés, ces sociétés, dont Vinci, affichent une rentabilité nette record comprise entre 20 et 24 % !
Comment réaliser de tels profits ? En signant des contrat en or avec l’Etat et en piétinant ses engagements, notamment en termes d’emploi. Depuis 2006 et la cession de la majeure partie des autoroutes au privé,les effectifs salariés sont passés de 20 000 à 13 000 personnes ! Vinci, à lui seul, a contribué à réduire de moitié les personnels travaillant dans ce secteur.