Agir individuellement et collectivement
Il suffit d’un geste simple et accessible à toutes et à tous pour agir : coller un autocollant. La force de ce geste, c’est qu’il peut être reproduit à tout moment, partout en France. Les kits sont financés via des dons en ligne de 5€ à 500€ sur ce siteet sont envoyés gratuitement. Le site permet de suivre l’avancement des mobilisations et de diffuser l’information, autour de vous, à votre famille, vos amis et via Internet et les réseaux sociaux.
Où coller ces autocollants ?
Vous pouvez afficher ces autocollants sur vos véhicules, vos objets du quotidien, dans la rue… Nous vous rappelons que les coller sur du matériel ou une installation de Vinci peut être considéré, selon la loi, comme “dégradation volontaire du bien d’autrui causant un dommage léger” et être passible d’une contravention de la 5e classe pouvant entraîner une amende dont le montant peut atteindre un maximum de 1 500 euros.
Qu’est-ce que la désobéissance civile ?
C’est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugés iniques par celles et ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique.La désobéissance civile s’envisage comme une action collective. Selon Hannah Arendt, “loin de procéder de la philosophie subjective de quelques individus excentriques, la désobéissance civile résulte de la coopération délibérée des membres du groupe tirant précisément leur force de leur capacité d’œuvrer en commun”.
Qu’est-ce que l’état de nécessité ?
L’état de nécessité est une notion juridique, indissociable de celle de désobéissance civile, qui consiste à autoriser une action illégale pour empêcher la réalisation d’un dommage plus grave. Selon l’article 122-7 du code pénal, “n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace”.
Actions simples :
- Cibler un distributeur et s’organiser pour qu’il y ait toujours un autocollant collé dessus
- Déambuler en homme/femme sandwich avec des slogans devant la banque
- Déposer régulièrement de faux billets (tracts) dans les boîtes prévues à cet effet dans les espaces clients des banques (dépôt d’argent liquide/remise de chèque)
- Écrire « Bienvenue à l’évasion fiscale » ou « zone d’évasion fiscale » à la craie devant une agence comme un paillasson de bienvenue
- Dessiner une barrière de corail à la craie devant une agence
Actions plus élaborées :
- Faire voler un requin gonflé à l’hélium dans une agence.
- Investir le sas d’entrée en libre-service des agences pendant le week-end, les transformer en paradis/enfer fiscal
- Transformer les agences en agence de voyage vers les paradis fiscaux
- Créer un faux comptoir de banque devant l’agence et proposer des investissements dans les îles Caïmans
- Organiser le voyage d’une mallette de billet dans différents paradis fiscaux (cf. le nain dans le film « Amélie Poulain »)
- Installer une tyrolienne qui emporte des valises billets vers un paradis fiscal reconstitué
- Organiser un die-in (s’allonger devant un banque) : « l’évasion fiscale m’a tuer » ou « le charbon m’a tuer »
- Fabriquer une balance avec d’un côté les coût de l’évasion fiscale et de l’autre le déficit de l’état
- Organiser un chamboule-tout avec une barrière de corail en quilles et des boules de charbon BNP
- Enfumer la banque avec un barbecue organisé devant la banque
- Transformer le sas, l’entrée, le trottoir en barrière de corail (tapis, paravent…), la souiller avec du charbon
- Installer des rideaux noirs devant la banque
- Rentrer dans la banque déguisé en mineur (pioche, casque, combinaison…)
