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BNP Paribas

Notre exigence citoyenne concrète

Fermeture de toutes les filiales de BNP Paribas aux îles Caïmans.

Déjà nommée requin en 2014 et 2015, BNP Paribas est le parrain de la finance française et européenne. Pour l’année 2015, la banque affiche une santé indécente avec un chiffre d’affaires record de 42,9 milliards d’euros et un bénéfice net de 6,7 milliards d’euros. BNP Paribas n’a eu aucune peine à effacer l’effet de l’amende de 9 milliards de dollars payée aux États-Unis en 2014 pour avoir commercé avec des pays sous embargo américain.

La banque française la mieux implantée dans les paradis fiscaux et judiciaires

Entre 60 et 80 milliards d’euros ! C’est ce qui manque chaque année au budget de l’État à cause de la fraude et de l’évasion fiscales. Avec 170 filiales déclarées, BNP Paribas est la banque française la plus implantée dans les paradis fiscaux et judiciaires. Ces derniers sont pourtant de véritables trous noirs de l’économie mondiale, dans lesquels s’exerce le secret bancaire et où l’impôt sur les sociétés est quasi inexistant. Il est même de 0 % aux Iles Caïmans, où BNP Paribas déclare réaliser 26 millions d’euros de chiffre d’affaires sans avoir un seul salarié sur place.

Une banque qui organise l’évasion fiscale pour elle-même et ses clients

C’est la raison pour laquelle nous multiplions depuis deux ans des actions citoyennes pour exiger la fermeture des filiales de BNP Paribas aux Iles Caïmans. En 2015, le mouvement s’est amplifié avec les actions des « faucheurs de chaises » dans les banques. A nos accusations, BNP Paribas a répondu qu’elle se devait de « servir ses clients partout dans le monde ». Concernant les Iles Caïmans, le directeur général délégué nous a déclaré en décembre 2015 que la banque y resterait car ce n’est qu’un « paradis réglementaire », et non un « paradis fiscal et judiciaire »… Combien de temps cette mascarade va-t-elle encore durer ?

S’attaquer à BNP Paribas ne risque-t-il pas de nuire à l’emploi dans cette banque et dans le secteur bancaire ?

Non, au contraire. Ce sont les activités spéculatives et opaques qui ont fragilisé les banques en 2008, et à nouveau aujourd’hui. Il faut maintenant les obliger à se tourner vers des activités utiles à la société, ce qui protégera l’emploi dans les banques et ailleurs.

Pourquoi viser une banque française et ne pas s’attaquer aux banques étrangères ?

En réalité, BNP Paribas est une banque multinationale, détenue par des investisseurs étrangers à plus de 50 %. Sa politique n’est pas différente de celle d’une banque étrangère. En favorisant l’évasion fiscale, BNP Paribas prive l’Etat français de recettes publiques qui pourraient servir à la transition écologique et sociale de notre économie : les paradis fiscaux nourrissent l’enfer climatique.

C’est quoi les « faucheurs de chaises » ?

C’est un mouvement citoyen qui lutte pour que les paradis fiscaux soient mis hors d’état de nuire et qui a déjà mené des dizaines d’actions de réquisitions citoyennes de chaises dans les agences des banques les plus implantées dans les paradis fiscaux.

Pourquoi ne pas chercher à « dialoguer » avec les dirigeants des grandes banques pour les amener à changer de politique ?

Du fait des actions des « faucheurs de chaises », nous avons rencontré la direction générale de BNP Paribas à la veille de la COP 21. Elle a écarté nos demandes car elle se sent intouchable et protégée par les pouvoirs publics. Dans ces conditions, c’est aux salarié⋅e⋅s, aux client⋅e⋅s et à nous tou.te.s de créer le rapport de force pour imposer un véritable changement de modèle bancaire, une socialisation des banques, afin de les tourner vers l’intérêt général.

  • « Paradis fiscaux, enfer climatique » : Les faucheurs de chaises bientôt de retour !

    mardi 8 mars 2016

    Les faucheurs de chaises sont désormais bien installés dans le paysage politique. Le sommet des 196 chaises du 5 décembre à Montreuil lors de la COP 21, suivi de la remise de ces mêmes chaises à la justice lors de l’ouverture du procès Cahuzac le 8 février, les ont fait connaître largement. Ces actions non violentes de réquisition, qui ciblent les agences des banques impliquées dans l’évasion fiscale, bénéficient désormais d’un fort capital de notoriété et de sympathie dans l’opinion.

  • À l’arrivée du tour Alternatiba à Paris, toutes et tous #FaucheursDeChaises

    mardi 29 septembre 2015

    Lors de l’arrivée du tour Alternatiba à Paris les 26 et 27 septembre 2015, temps fort de convergence de solutions concrètes face au changement climatique, plus de 300 personnes ont joué le jeu et se sont faites prendre en photo dans un paradis fiscal sur l’une des chaise réquisitionnée à la BNP Paribas, pour montrer leur soutien aux faucheurs de chaises et dénoncer l’évasion fiscale pratiquée par la banque.

    Ces photos viennent compléter la collection des #FaucheursDeChaises et serviront à une prochaine action publique ...

    L’argent de la transition écologique et sociale existe, il est dans les paradis fiscaux. Allons le chercher !

    Merci à Charlotte, Manu, Benoit, et à Alexi pour ces photos, ainsi qu’à chacun·e des citoyen·ne·s engagé·e·s.

  • Action « zone d’évasion fiscale » devant l’agence centrale de BNP Paribas

    lundi 9 mars 2015

    Après avoir mené une réquisition citoyenne à l’agence BNP Paribas de Paris Voltaire, les militant.e.s d’Attac se sont retrouvés, samedi 7 mars 2015 à 15h, devant l’agence centrale de BNP Paribas, boulevard des Italiens à Paris. Ils ont délimité une « zone d’évasion fiscale » pour dénoncer les 170 filiales que BNP Paribas détient dans les paradis fiscaux alors que la fraude et l’évasion fiscale coûtent chaque année de 60 à 80 milliards d’euros à l’État Français.

  • Évasion fiscale : réquisition citoyenne à l’agence BNP Paribas de Paris Voltaire

    lundi 9 mars 2015

    Pour le lancement de la seconde édition du kit « anti-requins », le samedi 7 mars à 12 h, Thomas Coutrot, porte-parole d’Attac France, s’est rendu à l’accueil de l’agence BNP Paribas située au 173 boulevard Voltaire à Paris pour remettre en main propre la réponse de notre association à un courrier de BNP Paribas daté du 3 mars 2015 concernant la présence de la banque dans les Îles Caïmans.

  • BNP Paribas

    samedi 17 janvier 2015

    Première exigence citoyenne concrète

    Fermeture de toutes les filiales de BNP Paribas aux îles Caïmans.

    Prochaine action :

    Journée d’actions décentralisées samedi 7 mars

Visuels et autocollants

Documents joints

Agir individuellement et collectivement

Il suffit d’un geste simple et accessible à toutes et à tous pour agir : coller un autocollant. La force de ce geste, c’est qu’il peut être reproduit à tout moment, partout en France. Les kits sont financés via des dons en ligne de 5€ à 500€ sur ce siteet sont envoyés gratuitement. Le site permet de suivre l’avancement des mobilisations et de diffuser l’information, autour de vous, à votre famille, vos amis et via Internet et les réseaux sociaux.

Où coller ces autocollants ?

Vous pouvez afficher ces autocollants sur vos véhicules, vos objets du quotidien, dans la rue… Nous vous rappelons que les coller sur du matériel ou une installation de Vinci peut être considéré, selon la loi, comme “dégradation volontaire du bien d’autrui causant un dommage léger” et être passible d’une contravention de la 5e classe pouvant entraîner une amende dont le montant peut atteindre un maximum de 1 500 euros.

Qu’est-ce que la désobéissance civile ?

C’est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugés iniques par celles et ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique.La désobéissance civile s’envisage comme une action collective. Selon Hannah Arendt, “loin de procéder de la philosophie subjective de quelques individus excentriques, la désobéissance civile résulte de la coopération délibérée des membres du groupe tirant précisément leur force de leur capacité d’œuvrer en commun”.

Qu’est-ce que l’état de nécessité ?

L’état de nécessité est une notion juridique, indissociable de celle de désobéissance civile, qui consiste à autoriser une action illégale pour empêcher la réalisation d’un dommage plus grave. Selon l’article 122-7 du code pénal, “n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace”.

Actions simples :

  • Cibler un distributeur et s’organiser pour qu’il y ait toujours un autocollant collé dessus
  • Déambuler en homme/femme sandwich avec des slogans devant la banque
  • Déposer régulièrement de faux billets (tracts) dans les boîtes prévues à cet effet dans les espaces clients des banques (dépôt d’argent liquide/remise de chèque)
  • Écrire « Bienvenue à l’évasion fiscale » ou « zone d’évasion fiscale » à la craie devant une agence comme un paillasson de bienvenue
  • Dessiner une barrière de corail à la craie devant une agence

Actions plus élaborées :

  • Faire voler un requin gonflé à l’hélium dans une agence.
  • Investir le sas d’entrée en libre-service des agences pendant le week-end, les transformer en paradis/enfer fiscal
  • Transformer les agences en agence de voyage vers les paradis fiscaux
  • Créer un faux comptoir de banque devant l’agence et proposer des investissements dans les îles Caïmans
  • Organiser le voyage d’une mallette de billet dans différents paradis fiscaux (cf. le nain dans le film « Amélie Poulain »)
  • Installer une tyrolienne qui emporte des valises billets vers un paradis fiscal reconstitué
  • Organiser un die-in (s’allonger devant un banque) : « l’évasion fiscale m’a tuer » ou « le charbon m’a tuer »
  • Fabriquer une balance avec d’un côté les coût de l’évasion fiscale et de l’autre le déficit de l’état
  • Organiser un chamboule-tout avec une barrière de corail en quilles et des boules de charbon BNP
  • Enfumer la banque avec un barbecue organisé devant la banque
  • Transformer le sas, l’entrée, le trottoir en barrière de corail (tapis, paravent…), la souiller avec du charbon
  • Installer des rideaux noirs devant la banque
  • Rentrer dans la banque déguisé en mineur (pioche, casque, combinaison…)

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