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  • Sous pression citoyenne, le requin Société générale se retire du projet Alpha Coal

    La Société générale a annoncé ce vendredi 5 décembre qu’elle jetait l’éponge : elle se retire du projet contesté Alpha Coal, une gigantesque mine de charbon en Australie. Il s’agit d’une première et importante victoire des mouvements citoyens qui exigeaient l’abandon de cette « bombe climatique ». Le projet doit maintenant être définitivement abandonné par ses promoteurs australiens et indiens.

    La Société générale a annoncé ce vendredi 5 décembre qu’elle jetait l’éponge : elle se retire du projet contesté Alpha Coal, une gigantesque mine de charbon en Australie. Il s’agit d’une première et importante victoire des mouvements citoyens qui exigeaient l’abandon de cette « bombe climatique ». Le projet doit maintenant être définitivement abandonné par ses promoteurs australiens et indiens.

    À la veille d’une journée d’action nationale organisée par les Amis de la Terre, Attac et Bizi !, la Société générale a fini par reculer. Par un courriel de Jean-Michel Mépuis, directeur Développement Durable et RSE, la banque vient d’annoncer aux associations que « dans le contexte du retard du projet Alpha Coal, Société Générale a décidé, en accord avec GVK-Hancock, de suspendre son mandat. La banque n’est donc plus impliquée dans le projet. Vous pouvez relayer ce message dans votre réseau » [1].

    Depuis plusieurs mois, les Amis de la Terre, Attac et Bizi ! menaient des actions communes pour que la Société Générale renonce à sa mission de conseil et au financement de ce projet de mine à ciel ouvert dans le bassin de Galilée en Australie. Prévoyant une voie ferrée et une expansion portuaire en plein cœur de la Grande Barrière de corail, ce projet serait à la fois une bombe climatique dont le développement serait à l’origine de l’émission de 1,8 milliards de tonnes de CO2 compromettant de façon irréversible les efforts pour limiter le réchauffement de la planète ; mais aussi une catastrophe pour les populations locales, la biodiversité et les milieux.

    Suite à une action d’occupation des agences de la Société Générale lundi dernier, à Pau et à Paris, jour de l’ouverture du sommet mondial sur le climat de Lima (COP20), dans le cadre de la journée internationale de jeûne pour le climat, des actions de « picketing » avaient été annoncées devant une dizaine d’agences de la Société Générale dans toute la France, de Bayonne à Bourges, de Chambéry à Concarneau, de Limoges à Mâcon en passant par, Nîmes, Paris, Pornichet, Tours… Alors que la COP 20 se poursuit au Pérou, les Amis de la Terre, Attac et Bizi !, démontrent que l’action citoyenne permet d’obtenir des victoires concrètes qui sont autant de premiers pas vers la mise sous contrôle citoyen des banques et multinationales prédatrices, et pour relever le défi climatique !

    La pression internationale contre GVK-Hancock doit encore s’accentuer pour que ce projet climaticide ne voie jamais le jour.

    Après cette première victoire, nos associations comptent poursuivre leurs actions en 2015 en faveur du climat, notamment contre les banques et multinationales impliquées dans le secteur du charbon, énergie fossile qui reste la première source d’émissions mondiales de CO2, un gaz à effet de serre responsable du dérèglement climatique.

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  • ACTIONS du 1er décembre : #JeûnePourLeClimat

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  • Coupe Davis : l’évasion fiscale gagne 6-0

    Avant même le début du match, la Suisse a déjà gagné. Jo-Wilfried Tsonga, Gael Monfils, Richard Gasquet, Julien Benneteau et Gilles Simon sont en effet tous les cinq des heureux résidents de ce pays. Quant à BNP Paribas, qui sponsorise tapageusement l’événement, elle détient le record absolu de la présence dans les paradis fiscaux, avec 170 filiales.

    Avant même le début du match, la Suisse a déjà gagné. Jo-Wilfried Tsonga, Gael Monfils, Richard Gasquet, Julien Benneteau et Gilles Simon sont en effet tous les cinq des heureux résidents de ce pays. Quant à BNP Paribas, qui sponsorise tapageusement l’événement, elle détient le record absolu de la présence dans les paradis fiscaux, avec 170 filiales.

    Comme le révèle l’Équipe du 17 novembre [2], « pour la première fois dans l’histoire de la Coupe Davis, une finale opposera des joueurs qui résident tous dans le même pays », qui se trouve être l’un des principaux paradis fiscaux de la planète. Si les cinq joueurs français sont des exilés fiscaux, ils ne sont pas seuls. Roger Federer s’est lui-même exilé en 2008 à l’intérieur de la Suisse : il a déménagé du canton de Bâle-Campagne vers celui de Wollerau, à la fiscalité encore plus réduite que dans le reste du pays.

    Quant au principal sponsor de l’événement, BNP Paribas, qui détient actuellement le fameux saladier dans son agence centrale de Lille, elle est aussi la championne de France de l’évasion fiscale. D’après ses propres chiffres, qu’on ne peut soupçonner de surestimer le phénomène, la plus grande banque européenne réalise pas moins de 21 % de son activité dans des paradis fiscaux grâce à 170 filiales [3].

    Que fait BNP Paribas dans ces paradis fiscaux ?

    Elle organise l’évasion fiscale pour elle-même et ses clients. La preuve ? Un éditorial daté du 21 février 2014 sur le site de la banque, intitulé « Patrimoine intelligent », proclame : « une fiscalité forte est installée durablement en France […] Rien d’inéluctable, impôt sur le revenu, sur les plus-values, sur la transmission, tous les sujets peuvent être optimisés […] Pourquoi ne pas créer une société à géométrie variable […] ? ».

    Aux accusations d’Attac, BNP Paribas a répondu qu’elle voulait « servir ses clients partout dans le monde » et disposait « d’un vaste dispositif de lutte contre la fraude et le blanchiment des capitaux » [4]. Combien de temps cette mascarade va-t-elle encore durer ? Et pourquoi les millionnaires et milliardaires français ne sont-ils pas imposés en France, indépendamment de leur lieu de résidence, comme les États-Unis le font pour leurs nationaux ?

    Attac poursuivra ses actions citoyennes dans le cadre de la campagne « Les Requins » pour imposer à BNP Paribas de fermer ses filiales dans les paradis fiscaux, à commencer par celles des Îles Caimans, véritable trou noir de l’économie mondiale.

    Photo : fidber, licence Creative Commons By 2.0.

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  • Alpha Coal : actions « picketing » devant les Société générale

    Situé en Australie, Alpha Coal est un projet désastreux d’extraction et d’exportation de charbon vers les marchés asiatiques. Le projet Alpha Coal comprend une gigantesque mine à ciel ouvert dans le bassin de Galilée, une voie ferrée et une expansion portuaire en plein cœur de la Grande Barrière de corail. Le projet, soutenu pas la Société Générale, ouvre la voie à une bombe climatique. En vue de la COP21 à Paris l’an prochain, mobilisons-nous et stoppons Alpha Coal.

    Situé en Australie, Alpha Coal est un projet désastreux d’extraction et d’exportation de charbon vers les marchés asiatiques. Le projet Alpha Coal comprend une gigantesque mine à ciel ouvert dans le bassin de Galilée, une voie ferrée et une expansion portuaire en plein cœur de la Grande Barrière de corail. Le projet, soutenu pas la Société Générale, ouvre la voie à une bombe climatique. En vue de la COP21 à Paris l’an prochain, mobilisons-nous et stoppons Alpha Coal.

    Le changement climatique ne tombe pas du ciel

    Alpha Coal émettra en 30 ans environ 1,8 milliards de tonnes de dioxyde carbone, un des gaz à effet de serre responsable du dérèglement climatique en voie d’accélération dramatique. Il ouvrirait en outre la voie à d’autres projets similaires dans le même bassin, et constituerait ainsi le détonateur d’une des principales bombes climatiques de la planète.

    La Société Générale soutient ce projet en ayant un rôle actif dans les études de faisabilité et les recherches de financement.

    Malgré tous ses beaux discours sur le développement durable et l’importance de la lutte contre le changement climatique, la Société Générale va ainsi contribuer :

    • à transformer la Grande Barrière de corail en une autoroute maritime du charbon, menaçant ainsi la biodiversité d’un des plus riches écosystèmes de la planète ;
    • à faire éclater une véritable bombe climatique, dont l’impact touchera l’ensemble de l’humanité.

    Nous pouvons empêcher Alpha Coal

    Les Amis de la Terre, Attac et Bizi ! appellent tous les citoyen-ne-s refusant d’être entraîné-e-s dans une fuite en avant vers le chaos climatique à réagir sans plus attendre.

    Le samedi 6 décembre 2014, organisons des picketings (groupe de citoyens tournant avec des panneaux explicatifs, en silence ou équipés de sifflets) devant les agences de la Société Générale situées dans nos villes ou nos villages, pendant une durée d’une heure.

    Nous serons alors en pleine COP20, conférence de l’ONU qui prépare notamment la feuille de route de l’important sommet international sur le changement climatique prévu à Paris fin 2015.

    Ces actions picketting lanceront une campagne ininterrompue d’interpellation et de pression sur la Société Générale, jusqu’à obtenir son retrait définitif du projet Alpha Coal.

    Ensemble, empêchons la Société Générale de larguer une bombe climatique : STOPPONS ALPHA COAL !

    Campagne « Stop Alpha Coal ! »

    Campagne lancée par les Amis de la Terre, ATTAC, Bizi ! et ouverte à tous les mouvements et réseaux souhaitant y prendre part. Rejoignez nous ! Ensemble, nous stopperons Alpha Coal !

    Pour plus d’informations sur l’organisation ou le déroulement de ces actions picketting, découvrez le kit action ou écrivez à : jagis@stop-alphacoal.org

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  • Nous pouvons faire plier le requin Société Générale

    30 septembre - Après la victoire des Fralib sur le requin Unilever, nous allons concentrer nos efforts sur le requin Société Générale. Notre exigence concrète : que la Société Générale renonce à sa mission de conseil et au financement du projet de mine de charbon Alpha Coal et qu’elle s’engage à ne plus soutenir ce type de projet à l’avenir.

    Pourquoi ?

    Alpha Coal fait partie d’un ensemble de projets miniers, dans le bassin de Galilée en Australie, qui contribuerait à émettre à lui seul 1,8 milliard de tonnes de CO2 dans l’atmosphère s’il était exploité. Le projet, porté par GVK, une entreprise indienne fortement endettée, implique par ailleurs la construction d’un chemin de fer et d’un terminal portuaire qui menacerait la Grande Barrière de corail. En plus du désastre écologique que le projet provoquerait sur ce site emblématique, classé patrimoine mondial de l’Humanité, l’exploitation du projet Alpha Coal ouvrirait la voie aux autres projets miniers du bassin (9 au total !), constituant ainsi le détonateur de la seconde bombe climatique de la planète.

    Une campagne commune

    Les Amis de la Terre mènent campagne contre ce projet depuis l’été 2013. Ils ont été rejoints au début de l’année 2014 par Attac, puis par le mouvement Bizi ! qui a relayé cette campagne au Pays Basque en lançant un ultimatum à la Société Générale : 1,8 tonne de charbon serait déversée devant le siège régional de la banque, à Bayonne, si le groupe n’annonçait pas son retrait du projet lors de son assemblée générale au mois de mai 2014. Plusieurs actions ont alors été menées par des militants en costume de kangourou, suscitant l’intérêt des médias et des réactions de sympathie de la population, afin de rythmer la campagne jusqu’au déversement des 1,8 tonne de charbon devant la banque, début juin.
    Aujourd’hui, nous souhaitons amplifier la campagne en l’articulant directement aux enjeux de la mobilisation autour de la COP21 prévue à Paris fin 2015. De nouveaux matériels, un financement participatif et plusieurs temps forts sont prévus avant fin 2014.

    Samedi 11 octobre, cinquante kangourous, demandant l’arrêt du projet, seront présents à Paris à l’arrivée des manifestations de la journée européenne de mobilisation contre le pouvoir des multinationales.

    Lundi 1er décembre, premier jour de la COP20 à Lima, dans le cadre de la journée internationale de jeûne pour la justice climatique , les cinquante kangourous organiseront également des actions de jeûne contre le projet Alpha Coal.

    Samedi 6 décembre, entre les deux semaines de la COP20 de Lima, dans plusieurs territoires de France en même temps, des marches relieront les différentes agences Société Générale d’une même ville, constituant le fil conducteur de nouvelles actions à mener devant les agences.

    Pour en savoir plus et vous impliquer : jagis@stop-alphacoal.org

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  • Alpha Coal, Deutsche Bank, HSBC, RBS et Barclays hors-jeu : Société Générale de plus en plus isolée

    Après les engagements annoncés en cascade de grandes banques internationales de ne pas soutenir les projets charbon dans le Queensland en Australie, la Société Générale risque d’être une des seules banques européennes à assumer la destruction de la Grande Barrière de Corail. Pour les Amis de la Terre, Attac et Bizi, la banque est totalement déconnectée des enjeux sociaux, environnementaux et économiques d’aujourd’hui et sa réputation sera entachée par ses projets au Queensland. Les associations appellent leurs militants et les citoyens à rejoindre la mobilisation pour faire plier la Société Générale.

    Après le Crédit Agricole, HSBC, Deutsche Bank et RBS, Barclays vient d’annoncer à son tour qu’elle ne soutiendrait pas les projets d’exportation de charbon à partir du Queensland. Au contraire, la Société Générale, qui soutient l’énorme projet d’extraction et d’exportation de charbon Alpha Coal dans la région depuis plus d’un an, continue de nier les impacts majeurs qu’aurait le projet sur la Grande Barrière de corail et le climat. Elle refuse de se retirer du projet avant la fin de son mandat de conseil.

    « La Société Générale soutient un projet charbon dont personne ne veut ! Elle est chargée de réunir les financements nécessaires à Alpha Coal mais les principales banques européennes ont déjà annoncé qu’elles ne soutiendraient pas de projets charbon similaires dans la région. Elles sont conscientes de leurs énormes risques de réputation et ne veulent pas associer leur nom à la destruction d’un Patrimoine mondial de l’Unesco ! A l’opposé, la Société Générale ne semble pas s’en inquiéter et maintient son soutien à un projet qui aura des conséquences directes sur l’environnement local et sa biodiversité et qui ouvrira la voie à d’autres projets climaticides dans la région » déclare Julien Market du projet Market Forces, un partenaire des Amis de la Terre qui était venu en France en mai 2014 pour interpeller directement la Société Générale. Alpha Coal, avec ses 1,8 milliard de tonnes d’émissions de CO2 sur trente ans, serait le déclencheur de la deuxième plus grosse bombe climatique mondiale [5] s’il n’est pas stoppé. Pire, il ouvrirait la voie à 8 projets similaires d’une capacité d’émissions aussi importantes que celles de l’Allemagne. Si le Bassin de Galilée était un pays, il deviendrait alors le 7e émetteur de CO2 dans le monde !

    « Hypocrite, la Société Générale considère qu’elle n’est pas responsable des émissions induites par la combustion du charbon qui sera extrait du Bassin de Galilée. Elle nie le lien de causalité entre extraction et combustion des fossiles alors que les plus grandes instances en matière énergétique et climatique les reconnaissent : dans leurs rapports, le GIEC [6] et l’AIE [7] appellent à réduire les émissions et à laisser les fossiles dans le sol. Pour y arriver, il faut réduire nos investissements dans les seules énergies fossiles conventionnelles de 30 milliards de dollars par an de 2010 à 2029 [8]. La Société Générale qui se dit œuvrer pour une société moins carbonée, aide à réunir les financements pour un projet qui coûte 11 milliards de dollars ! » ajoute Lucie Pinson, chargée de campagne Banques privées/Coface aux Amis de la Terre.

    Yann Louvel, coordinateur de la campagne Climat/Energie au réseau international Banktrack conclut : « Nous saluons RBS et Barclays qui refusent de s’engager dans les projets charbon et portuaires au Queensland. Ces projets aux coûts démentiels sont en train de perdre de nombreux investisseurs potentiels, alors qu’ils ne sont pas encore lancés. En France, BNP Paribas doit suivre l’exemple du Crédit Agricole et annoncer qu’elle ne soutiendra pas de projet lié à l’extraction et l’exportation du charbon du Bassin de Galilée. Quant à la Société Générale, elle doit immédiatement se retirer d’Alpha Coal si elle veut en sortir indemne. La mobilisation des Amis de la Terre, d’Attac et de Bizi ! en France ne va cesser de croître au niveau international d’ici la conférence mondiale sur le climat qui se déroulera à Paris en 2015. Les citoyens ont déjà commencé à contester l’implication d’une banque française dans ce projet et la banque perd des clients en raison de son soutien à Alpha Coal ».

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  • Contre les Requins : la victoire des Fralib !

    Depuis plusieurs mois, dans le cadre de sa campagne « Requins », Attac s’est engagée aux côtés des Fralib dans leur combat contre la multinationale Unilever. La victoire d’aujourd’hui est évidemment celle des salariés et de leurs syndicats qui luttent depuis trois ans, mais l’engagement d’Attac dans la popularisation du boycott des produits Unilever a pu également jouer un rôle, la multinationale étant très sensible aux risques sur son image. La solidarité avec les Fralib ne doit pas se relâcher car ils auront besoin du soutien citoyen pour viabiliser leur projet économique !

    Ci-dessous l’analyse de Benoît Borrits (Association Autogestion, www.autogestion.asso.fr) sur cette victoire.

    Après trois ans et demi de conflit, un accord a été signé entre Unilever et les salariés de Fralib. Cet accord prévoit une contribution financière de 20 millions d’euros de la part d’Unilever au titre des dommages causés par la décision de fermeture de l’usine de conditionnement de thés et d’infusions. La SCOP Thés et infusions va pouvoir se créer et relancer une production de qualité, préservant ainsi une partie des emplois industriels du site.

    L’accord précise que la propriété du site ainsi que des machines sera transférée gratuitement à la SCOP pour une valeur comptable de 7 millions d’euros. Par ailleurs, Unilever financera une étude de marché, contribuera à la constitution du fonds de roulement, participera à la remise en état de l’outil de travail. Ajoutons à cela, le fait que tous les salariés vont recevoir des indemnités supra-légales dont une partie pourra abonder le capital de la future SCOP.

    Ce mardi 27, lors de la conférence des Fralib sur leur lieu de travail, l’émotion était grande. Tous avaient le sentiment d’avoir remporté une belle victoire. Comme l’indiquait une salariée, « nous nous sommes levés contre les milliardaires, on nous a dit que nous étions fous et notre folie a fini par payer ». À l’image des ex-Pilpa qui ont lancé La Fabrique du Sud, les Fralib vont désormais devoir construire leur projet économique. Cela suppose de trouver des clients dont certains ont déjà été pressentis durant cette lutte. Le nom définitif de leur marque est actuellement en discussion et ils comptent très prochainement faire une grande journée de présentation de leur gamme. Toute la force de cette coopérative sera de proposer aux consommateurs des produits naturels et de qualité qui contrasteront avec les arômes de synthèse qui étaient jusqu’à présent utilisés. L’arrivée de cette SCOP dans le secteur de l’agroalimentaire sera un atout pour relancer les filières d’arômes naturels de la région.

    Plus que jamais, les réseaux de soutien à cette initiative devront se mobiliser pour trouver des débouchés à cette SCOP qui va repartir avec une soixantaine de coopérateurs. Dans l’immédiat, les Fralib préparent une grande fête de la victoire en leur usine pour la fin du mois de juin.

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  • Kangourous et animaux marins VS actionnaires de la Société générale

    Mardi 20 juin, Kangourous et animaux marins venant de la grande barrière de corail ont accueilli les actionnaires de la Société générale qui se réunissaient en Assemblée générale.

    Attaqués par le projet Alpha Coal, ils ont rappelé aux actionnaires les menaces climaticides qui pèsent sur eux et les ont exhorté à demander à la direction du groupe son retrait du projet.

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  • Dernier appel au retrait de la Société Générale du projet Alpha Coal avant l’Assemblée Générale de la banque

    Bayonne, Montreuil, Paris, le 19 mai 2014 - Les Amis de la Terre, Bizi ! et Attac organisent aujourd’hui et demain des actions dans toute la France contre le soutien de la Société Générale au projet Alpha Coal. Les Amis de la Terre remettront aujourd’hui un courrier écrit avec Bizi ! à la banque lors d’un rendez-vous en présence de deux représentants australiens [9]. Attac et les Amis de la Terre seront demain présents à l’Assemblée Générale de la banque. Les associations espèrent que les informations supplémentaires apportées à la banque suffiront à la convaincre de se retirer du projet Alpha Coal avant demain soir. A défaut, Bizi ! déversera 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne [10].

    La Société Générale tiendra son Assemblée Générale demain, dernier jour de l’ultimatum posé par Bizi ! qui menace la banque de déverser 1,8 tonne de charbon devant son siège régional à Bayonne si celle-ci ne se retire pas du projet de mine de charbon Alpha Coal en Australie. Ce projet soulève les foudres de la société civile internationale depuis plus d’un an en raison de ses impacts sur le climat, les populations, l’environnement et la biodiversité. Après une occupation de la banque la semaine dernière à Bayonne par Bizi ! [11], les associations les Amis de la Terre, Bizi ! et Attac organiseront de nouvelles actions aujourd’hui et demain avec toujours une même demande : le retrait immédiat de la Société Générale du projet Alpha Coal.

    « Nous rencontrons aujourd’hui la banque à son siège social à Paris et nous espérons que les nouvelles informations que nous lui présenterons suffiront cette fois-ci à convaincre la banque de suivre l’exemple du Crédit Agricole qui a refusé de participer au financement du terminal portuaire d’Abbot Point [12] et de la Deutsche Bank qui a déclaré qu’elle ne soutiendrait pas de projet de développement dans la zone du Patrimoine Mondial à moins qu’un consensus ne soit trouvé entre l’Unesco et le gouvernement australien sur le fait que ces opérations n’impactent pas négativement la valeur universelle remarquable de la Grande Barrière de corail [13] » déclare Lucie Pinson, chargée de campagne Responsabilité des acteurs financiers aux Amis de la Terre.

    Anthony Braytown Brown, qui accompagnera les Amis de la Terre poursuit : « L’expansion portuaire à Abbot Point nécessite le dragage de 3 millions de m3 de fonds marins de la zone de la Grande Barrière de corail, l’équivalent d’un mur de 5 mètres de hauteur sur un mètre de large s’étendant de Paris à Milan. L’autorité du parc marin de la Grande Barrière de corail a reconnu que les décisions prises en la matière détermineront le futur de la Grande Barrière sur le long terme. Or, le projet menace non seulement les récifs et les secteurs économiques qui en dépendent, mais aussi la valeur culturelle et symbolique du lieu. Qu’une grande banque internationale comme la Société Générale soutienne ce genre de projets est incompréhensible ».

    « En contribuant à émettre 1,8 milliard de tonnes de CO2 sur 30 ans et à ouvrir la porte à d’autres projets miniers tout aussi climaticides dans le Bassin de Galilée, le projet Alpha Coal va considérablement aggraver les changements climatiques. La planète ne le supporterait pas et nous n’avons pas d’autre choix que de nous mobiliser pour stopper de tels projets, véritables bombes climatiques. La société civile est aujourd’hui unie des deux côtés du globe pour lutter contre les banques qui soutiennent les énergies fossiles. Plus de 1 000 personnes ont dernièrement quitté leur banque en Australie. Voilà ce qui attend la Société Générale en France si elle ne se retire pas immédiatement d’Alpha Coal  » ajoute Julien Vincent de l’ONG australienne Market Forces.

    Déjà, plusieurs client-e-s de la Société Générale ont annoncé quitter la banque en raison de son implication dans Alpha Coal et ont rejoint les rangs des Amis de la Terre, Attac et Bizi ! dans la bataille pour son retrait de ce projet. Des actions seront organisées dans plusieurs villes de France aujourd’hui et demain, notamment à Bayonne, Bordeaux, Nice, Limoges, Dijon, et Paris. Les militants seront présents demain à l’Assemblée générale de la banque : à l’extérieur, des kangourous et des animaux marins venant de la Grande Barrière de corail accueilleront les actionnaires et des militants d’Attac décerneront un « Requin d’or : Pollueur ! » à la banque. A l’intérieur, les Amis de la Terre accompagnés d’Anthony Brown et Julien Vincent interpelleront la direction et les actionnaires de la banque une nouvelle fois et porteront une demande commune : le retrait immédiat et public de la Société Générale du projet Alpha Coal. A défaut, les associations intensifieront leur mobilisation, à commencer par l’action « Retour à l’envoyeur » de Bizi !

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  • Action lors de l’Assemblée générale de la Société générale

    Mardi 20 mai, Assemblée générale du groupe Société générale
    La Grande Arche, Paris - La Défense

    Sus à la Société générale !

    Kangourous et animaux marins venant de la grande barrière de corail seront présents ce mardi 20 mai sur le parvis de la Grande Arche, Paris - La Défense, de 15 h à 16 h pour accueillir les actionnaires de la Société générale qui se réuniront à partir de 16 h en Assemblée générale.

    Attaqués par le projet Alpha Coal, ils rappelleront aux actionnaires les menaces climaticides qui pèsent sur eux et les exhorteront à demander à la direction du groupe son retrait du projet.
    Pendant l’Assemblée générale, trois actionnaires feront par ailleurs la même demande.

    Cette action entrera en résonance avec les quelques sessions collectives de collage d’autocollants « Société générale, pollueur » sur les agences locales de la multinationale qui ont commencé et qui se dérouleront également dans différentes villes de France ce même mardi 20 mai et les jours suivants.

    Si, lors de son Conseil d’administration suivant, la Société générale ne se retire pas du projet Alpha Coal, nous nous considérerons les victimes climatiques de la Société générale et, pour défendre la possibilité d’une vie future sur terre, réfléchirons aux moyens de faire cesser le financement de ce projet autrement que par la pose d’autocollants.

    Nous vous donnons rendez-vous à 14 h 30 mardi prochain sur le parvis de la Grande Arche, devant l’entrée de la FNAC du CNIT.
    Si vous venez à cette action, prévenez-nous par courriel (ici) afin de faciliter l’organisation de cette opération d’information.

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  • La direction régionale de la Société Générale à Bayonne occupée

    Les altermondialistes de Bizi exigent le retrait de Société Générale
    du projet Alpha Coal

    Ce vendredi 16 mai à 11H30, 30 militants du mouvement altermondialiste basque Bizi ont entamé une occupation de la direction régionale (Pays Basque – Sud des Landes) de la Société Générale à Bayonne, dans le but d’exiger l’arrêt immédiat du soutien de cette banque au projet écologiquement désastreux Alpha Coal en Australie.

    Bizi a improvisé une conférence publique qui a duré près de deux heures, animée par Lucie Pinson spécialiste banques aux Amis de la Terre-France et l’activiste australien Julien Vincent du projet Market Forces. La fermeture quotidienne du siège régional programmée à 12H15 n’a pas pu se faire, malgré l’arrivée dès midi de la police nationale sur les lieux.

    A 15H45, l’occupation continuait toujours et Bizi a lancé un appel public à rejoindre l’occupation. Des matelas sont en train d’être acheminés vers la banque pour les militants qui comptent poursuivre l’occupation cette nuit. La banque ferme normalement à 17H00.

    Le mouvement altermondialiste basque a annoncé son intention de déverser 1,8 tonnes de charbon devant le siège régional de Société Générale entre le 21 mai et le 5 juin (voir vidéo de 3 mn expliquant cette action ici : http://www.youtube.com/watch?v=QzkJxKwYyrY ).

    Une opération crowdfunding est en cours pour recueillir avant le 20 mai les 3800 euros nécessaires pour financer cette action et cette campagne sur le site : http://www.bizimugi.eu/stop-alpha-coal/

    Cette action s’inscrit dans une campagne lancée par les Amis de la Terre et Attac visant le retrait de la Société Générale du projet Alpha Coal ( http://www.lesrequins.org/ ). La Société Générale tiendra son assemblée générale ce mardi 20 mai à Paris.

    Bizi, le 16 mai 2014 à 15H45

    Tel : 06 14 99 58 79

    Photos ci-jointes libres de droit

    (1) Julien Vincent est l’animateur principal de Market Forces, un projet de plaidoyer financier pour l’environnement basé en Australie. Pendant près de dix ans, il a travaillé comme avocat spécialisé dans les questions de l’environnement dans des organisations non-gouvernementales, notamment Oxfam et Environment Victoria. Il a fait partie de l’équipe de campagne « Energie-Climat-Australie-Pacifique » de 2006 à 2012 et a travaillé au siège de Greenpeace à Amsterdam. Market Forces coopère avec des individus et des groupes en Australie pour bloquer les investissements financiers dans des projets destructeurs de l’environnement. Market Forces a révélé et dénoncé des crédits de près de 90 milliards de dollars accordés aux industries d’énergies fossiles au cours de la période 2008-2013. Il a aidé des milliers de personnes à retirer leur argent des institutions financières qui accordent des fonds aux industries fossiles : ainsi, des milliards de dollars ont pu être désinvestis de programmes qui subventionnent ces industries. Grâce aux recherches qu’il a menées et aux conseils qu’il a prodigués, Market Forces a soutenu des dizaines de campagnes locales de défense des sols, de l’eau, de l’air et de l’environnement contre les incursions des industries du charbon, du pétrole et du gaz.

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  • 15 - 22 mai 2014 : Semaine d’action pour demander à Société Générale de se retirer du projet charbon Alpha Coal

    Bayonne, Montreuil, Paris - Les mobilisations pour demander à la Société Générale de se retirer du projet d’extraction et d’exportation de charbon Alpha Coal en Australie [14] se multiplient. Les Amis de la Terre et Attac, rejoints par Bizi ! s’en félicitent et renouvellent leur appel à actions pour la semaine précédant l’Assemblée générale de la banque le 20 mai prochain. Des actions sont prévues dans toute la France avec une seule demande : le retrait public et immédiat de la banque du projet qui menace la Grande Barrière de corail et l’économie locale. A défaut, Bizi ! déversera 1,8 tonnes de charbon devant le siège régional de la Société Générale entre le 21 mai et le 5 juin, journée mondiale de l’environnement [15].

    La Société Générale fait l’objet depuis octobre dernier d’une campagne de mobilisation et de plaidoyer contre un des projets dont elle structure le financement, le projet Alpha Coal en Australie. Combattu par les Amis de la Terre qui ciblent les investissements climaticides des banques, le projet s’est par la suite attiré les foudres d’Attac qui a fait de la Société Générale un des « Requins » [16]. Et la contestation contre l’irresponsabilité de la banque grandit avec l’association basque Bizi !, connue pour ses actions radicales mais non violentes.

    « Malgré les alertes répétées des Amis de la Terre et d’Attac sur les risques environnementaux et sociaux que représentent Alpha Coal, la Société Générale refuse de se retirer du projet et assène la société civile d’une réponse affligeante : la banque ne soutiendra le projet que s’il respecte ses politiques RSE ainsi que les décisions des autorités australiennes. Or, celles-ci sont déterminées à exporter leur charbon à tout prix » explique Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée aux Amis de la Terre. La volonté du gouvernement australien met la banque en totale contradiction avec ses propres exigences RSE, le projet Alpha Coal ne les respectant pas [17].

    « Comme de nombreuses multinationales, la Société Générale exploite les peuples et leurs ressources. Alpha Coal est symptomatique d’une finance déconnectée des véritables besoins de la planète et des populations. Le projet doublerait le prix de l’électricité en Inde, où le charbon doit être exporté [18], pour être rentable. Il porterait par ailleurs un coup fatal à la Grande Barrière de corail, un des plus riches écosystèmes de la planète et qui soutient 60 000 emplois locaux [19]. Lacampagne de communication et d’action citoyenne « les Requins 2014 » dénonce cette prédation. Nous avons l’intention de maintenir la pression sur Société Générale jusqu’à avoir obtenu satisfaction » rajoute Dominique Plihon, porte-parole d’Attac.

    La même détermination porte Bizi ! qui a récemment décidé d’apporter sa contribution à la mobilisation. « Plus de deux tiers des réserves fossiles doivent rester dans le sol pour rester sous la limite des 2 degrés, et l’urgence climatique est telle qu’il faut immédiatement stopper la production des énergies fossiles les plus émettrices comme le charbon. Malgré ces injonctions scientifiques, et alors que le GIEC vient de préconiser une baisse des investissements dans les énergies fossiles de 30 milliards de dollars par an [20], la Société Générale tente d’en réunir 11 milliards pour ce seul projet d’Alpha Coa [21] ! C’est un déni de réalité et si seule la pression de la société civile peut stopper les projets irresponsables de la banque, nous la maintiendrons » déclare Max Rademacher, membre de la coordination de Bizi !

    Ainsi, après une journée nationale d’actions tenues dans une cinquantaine de villes le 15 mars dernier, les groupes locaux d’Attac et des Amis de la Terre, rejoints par Bizi ! à Bayonne, se mobiliseront de nouveau à compter du 15 mai dans toute la France, avec comme objectif de faire monter la pression sur la Société Générale jusqu’à son Assemblée Générale à Paris le 20 mai.

    Présents et accompagnés notamment d’un professionnel du tourisme et consultant sur les récifs au sein de la Direction du parc marin de la Grande Barrière de corail [22], les Amis de la Terre demanderont une fois de plus à la banque de mettre un terme à ses soutiens au secteur du charbon, à commencer par se retirer immédiatement du projet Alpha Coal. Passé cette date, Bizi ! s’est engagé à déverser jusqu’au 5 juin 1,8 tonne de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne, pour une action « retour à l’envoyeur » symbolisant les 1,8 milliard de tonnes de CO2 que ce projet va rejeter dans l’atmosphère [23].

    Contact presse :

    • Caroline Prak - les Amis de la Terre - 06 86 41 53 43 - caroline.prak@amisdelaterre.org
    • Max Rademacher - Bizi ! - 05 59 25 65 52 - rademacher.max@googlemail.com
    • Nikolaz Berthomeau - Attac France - 06 63 86 37 21 - nikolaz@attac.org

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  • Les engagements environnementaux de la Société générale n’ont-ils aucune valeur ?

    La Société Générale est la cible d’actions, de pétitions et d’interpellations de la part d’organisations écologistes. Et son assemblée générale des actionnaires, le 20 mai, pourrait être perturbée. En cause, l’expertise financière que la banque apporte à un méga projet d’extraction de charbon en Australie : Alpha Coal. Outre de massives émissions de CO2, des risques de déforestation et d’épuisement des ressources en eau, ce projet minier fait peser une lourde menace sur un patrimoine mondial, la Grande barrière de corail, écosystème marin unique. D’autres grandes banques ont d’ailleurs refusé d’apporter leur caution et leurs crédits à ce projet controversé.

    From Bastamag.net

    Alpha Coal : c’est le nom d’un énorme projet charbonnier, dans l’État du Queensland, au Nord-est de l’Australie. Ce projet inclut l’ouverture d’une immense mine de charbon, la construction d’une ligne de chemin de fer et la création d’un terminal portuaire géant à Abbot Point – au cœur de la Grande barrière de corail, classée patrimoine mondial de l’humanité. C’est la banque française Société Générale qui est chargée d’étudier la faisabilité économique du projet et de conseiller ses promoteurs dans la recherche d’investisseurs pour en boucler le montage financier. La banque se retrouve donc en bonne position pour apporter elle-même une partie des crédits. Et devient la cible de critiques de plus en plus virulentes qui lui reprochent de cautionner un projet destructeur pour l’environnement.

    Si Alpha Coal se concrétise, 30 millions de tonnes de charbon seront extraites chaque année. Puis transportées vers d’autres pays d’Asie pour être brûlées. Cette masse de charbon libèrera dans l’atmosphère 60 millions de tonnes de CO2, selon une étude de Greenpeace [24]. Pour se rendre compte de l’ampleur de cette pollution, c’est l’équivalent du CO2 rejeté en France par les quatre entreprises les plus polluantes : ArcelorMittal, EDF, Total et GDF-Suez ! La construction de la ligne de chemin de fer et du terminal portuaire entraîneront la destruction d’habitats côtiers dans la zone de la Grande barrière de corail. L’Unesco a d’ailleurs menacé l’Australie de l’inscrire sur la liste du patrimoine mondial en danger (lire notre précédent article).

    Interpellée par la société civile pour son implication dans ce projet australien, la banque française assure s’être dotée des normes et des critères nécessaires pour juger de la légitimité et de l’acceptabilité environnementale du projet. C’est la ligne de défense classique des banques lorsqu’elles se trouvent mises en cause quant à l’impact environnemental de leurs financements (voir par exemple ici à propos de BNP Paribas et du charbon). Il n’y aurait, en somme, qu’à leur faire confiance. Et tant pis si l’application de ces critères n’est ni contraignante ni transparente, et s’il n’y a aucun moyen de vérifier leurs assertions de manière indépendante.
    Désertification, déforestation et chômage

    Dans une étude, l’organisation environnementale les Amis de la terre s’est essayée à l’exercice : comparer les discours de la Société Générale et les faits, en se basant sur l’étude d’impact environnemental réalisée par les porteurs du projet eux-mêmes. Surprise ? Ce document établit dans le détail que le projet Alpha Coal contrevient aux règles relatives à la protection de l’environnement et de la biodiversité que la Société générale s’est elle-même fixées dans ses « engagements environnementaux et sociaux » [25].

    La mine proprement dite doit s’étendre sur plus de 60 000 hectares. Soit six fois la superficie de Paris ! Son fonctionnement nécessitera en tout 176 milliards de litres d’eau ! Plusieurs rivières seront détournées ou asséchées dans une région où cette ressource est déjà rare. Son impact potentiel sur les nappes d’eau souterraines suscite toutes les inquiétudes. Le tissu économique local sera fortement affecté : les activités agricoles souffriront de la surexploitation des ressources en eau, ainsi que le tourisme côtier et marin qui génère 50 000 emplois. Côté conservation de la biodiversité, l’ouverture de la mine entraînera une importante déforestation, détruisant les habitats de plusieurs espèces d’oiseaux protégées. La construction du terminal d’Abbot Point détruira une zone humide côtière, aire de repos pour les tortues vertes, les baleines à bosse et les dugongs, et zone de transit pour de nombreuses espèces migratoires.
    Recours judiciaires

    Alpha Coal menace également la Grande barrière de corail, et ses 1750 espèces de poissons, de requins, de raies et de tortues marines. D’une part, ses émissions de gaz à effet de serre aggraveront les phénomènes climatiques qui contribuent déjà à sa fragilisation. D’autre part, la Mer de Corail subira le passage de centaines de bateaux venus se ravitailler dans ce qui promet d’être le plus important port charbonnier au monde. « La banque nous assurait en novembre dernier qu’elle ne s’impliquerait dans Alpha Coal que si celui-ci respectait ses Principes environnementaux et sociaux, or il est clair que les deux sont inconciliables tant les risques du projet sont énormes », estime Lucie Pinson, des Amis de la terre. « Nous ne ferons rien qui ne soit conforme à nos principes et au respect des décisions de l’Etat du Queensland et de l’Australie », se défend la banque, interrogée par Libération

    Il n’est pas encore sûr que ce projet – le plus avancé d’une série de neuf projets charbonniers dans la région – voie le jour. Des militants et citoyens australiens ont multiplié les recours judiciaires pour le faire annuler. Le Tribunal foncier du Queensland a ainsi jugé début avril qu’Alpha Coal ne pouvait être approuvé en l’état, du fait, notamment, des risques pour les ressources en eau de la région [26]. Une autre procédure est en cours au niveau fédéral. La viabilité capitalistique de la mine n’est pas assurée. La baisse de la demande chinoise et indienne en charbon a poussé plusieurs géants des industries extractives à se retirer du projet [27].
    Ligne rouge à ne pas franchir

    Contrairement à la Société Générale, d’autres institutions financières ont choisi de ne pas investir dans des projets qui pourraient menacer la Grande barrière de corail. Le groupe bancaire américain Citi s’est retiré d’Alpha Coal. BNP Paribas et le Crédit agricole ont choisi ne pas s’impliquer. Même Blackrock, le principal fonds d’investissement au monde, a reconnu qu’il y avait là une ligne rouge à ne pas franchir : les projets autour de la Grande Barrière de corail présentent des risques en terme d’image et de réputation trop élevés, particulièrement depuis que le mouvement écologiste mondial et les stars de Hollywood se mobilisent pour sa protection.

    La Société Générale a, pour l’instant, choisi de franchir cette ligne rouge, en association avec des personnalités politiques et économiques australiennes dont le penchant au climato-scepticisme et la conception régressive de la protection environnementale sont connus [28]. Une étude réalisée par le réseau Banktrack l’année dernière classait la Société Générale au 22e rang mondial au terme d’investissements dans les mines du charbon. Entre 2005 et 2011, la banque a débloqué 4,7 milliards d’euros dans le secteur (mines et centrales). « Nous œuvrons en faveur d’une finance responsable. Les impacts économiques et sociaux de notre activité, la transparence de la communication financière ainsi que la loyauté de nos pratiques sont autant de préoccupations qui viennent renforcer notre volonté d’améliorer la satisfaction de nos clients », assure de son côté la Société Générale
    Une AG des actionnaires agitée

    Une pétition en ligne a été lancée pour appeler la banque à se retirer du projet. Un enjeu d’autant plus important que la mise en œuvre de la mine géante et de ses infrastructures ouvrirait la voie aux huit autres projets envisagés dans la région. Ce qui « entraînerait des émissions supérieures à celles de l’Allemagne », soulignent les Amis de la terre. Le 20 mai prochain, le groupe bancaire français tiendra à Paris son Assemblée générale annuelle. Des membres des Amis de la terre y participeront, ainsi que des militants d’Attac. La Société Générale est en effet l’un des trois cibles (avec Unilever et BNP Paribas) choisies par l’association altermondialiste dans le cadre de sa campagne « Requins », destinée à dénoncer les abus des multinationales et leur impunité. Le mouvement altermondialiste basque Bizi ! promet également de déverser 1,8 tonnes de charbon devant le siège régional de la Société Générale à Bayonne, si cette dernière n’a pas annoncé d’ici le 20 mai, son retrait du projet Alpha Coal (voir la vidéo).

    Olivier Petitjean

    Photo : CC Guillaume Lemoine

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  • 20 mai : actions autour de la Société générale

    Les actionnaires prédateurs de la Société générale se réunissent en Assemblée générale le mardi 20 mai après-midi à Paris (espace Grande Arche - la Défense).

    Au programme, des chiffres, des chiffres et des chiffres avec une seule attente pour ces requins, en savoir plus sur le montant de leurs intérêts ! Non contents de s’être déjà bien gavés, ils aborderont peut-être quelques uns des projets dont ils attendent des profits juteux, comme ceux de centrales à charbon en Afrique du Sud, de gaz de schiste en Pologne et de sables bitumineux au Canada, ou encore d’extraction et d’exportation du gaz et charbon en Australie, à commencer par le projet minier Alpha Coal en Australie.

    Profitons de la journée de l’Assemblée générale de la Société générale pour dénoncer ses activités qui détruisent notre planète et pour lui remettre le « Requin d’or : Pollueur ! ».

    Nous vous invitons à démultiplier notre présence devant les agences de la Société générale pour dénoncer la politique climaticide choisie par la banque. Montrons que nous sommes partout : c’est par la pression citoyenne et massive que la Société générale se retirera du projet Alpha Coal ! Montrons qu’aucune agence de la Société générale n’est à l’abri de notre campagne d’action citoyenne !

    Nous invitons en ce sens les comités locaux d’Attac et des Amis de la Terre à se rapprocher pour agir en commun ce mardi 20 mai, et toutes les personnes sympathisantes de la campagne à rejoindre les actions qui se préparent. Vous pouvez contacter les groupes locaux ou initier des actions à votre convenance :

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  • Les arguments mensongers de BNP Paribas en défense de ses filiales aux îles Caïmans

    La direction de BNP Paribas a répondu à Attac qu’elle ne fermerait pas ses filiales aux îles Caïmans, car elle souhaite continuer à « servir ses clients partout dans le monde ». Y compris donc pour organiser leur évasion fiscale, puisque telle est la seule raison pour des « clients » de détenir des comptes aux îles Caïmans. Attac publie une réponse détaillée aux arguments fallacieux de BNP Paribas et va poursuivre ses actions de terrain envers BNP Paribas dans le cadre de la campagne « Requins 2014 ».

    Les élections municipales ont démontré la perte de confiance des électeurs envers un gouvernement qui a mis au second plan de son action la justice sociale et la transition écologique. Le nouveau gouvernement devra entendre ce message de défiance. Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour financer le progrès social et la transition écologique, à commencer par la lutte contre l’évasion fiscale qui prive les finances publiques de 80 milliards d’euros chaque année.

    Attac a décidé d’interpeller BNP Paribas, championne de l’évasion fiscale, qui a le plus grand nombre de filiales dans les paradis fiscaux. Les responsables de BNP Paribas ont répondu à notre interpellation en niant toute implication en matière d’évasion fiscale : « Vous nous reprochez d’organiser l’évasion fiscale de nos clients. En tant que grande banque internationale, BNP Paribas dispose d’un vaste dispositif de lutte contre la fraude et le blanchiment des capitaux ».

    Attac ne peut accepter cette réponse dilatoire et publie aujourd’hui une réponse qui contredit le discours des dirigeants de BNP Paribas. Une des preuves de l’incitation à l’évasion fiscale par BNP Paribas est donnée par un éditorial daté du 21 février 2014 sur le site de la banque, intitulé « Patrimoine intelligent » : « Une fiscalité forte est installée durablement en France […] Rien d’inéluctable, impôt sur le revenu, sur les plus-values, sur la transmission, tous les sujets peuvent être optimisés […] Pourquoi ne pas créer une société à géométrie variable […] » !

    Attac poursuivra sa campagne d’éducation populaire et d’actions citoyennes jusqu’à ce que BNP Paribas ferme ses filiales aux Caïmans.

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  • Web-concours « Colle ton requin »

    Maintenant que des milliers de kits « anti-requins » ont été diffusés au cours de la première journée d’action, nous vous proposons de participer à un web-concours photo en plaçant et en photographiant vos autocollants « BNP : tricheur fiscal », « Société générale : pollueur » et « Boycott Unilever » sur les objets de votre quotidien, vos véhicules, dans la rue...

    Objectif : trouver le lieu le plus pertinent ou le plus insolite pour coller chaque autocollant.

    Envoyez vos photos sur les réseaux sociaux — hashtag #LesRequins — ou à l’adresse contact@lesrequins.org . Elles seront mises en ligne sur le site et notre compte Facebook.

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  • Journée de lancement du 15 mars

    Tribune de Florent Compain (président des Amis de la Terre) et Thomas Coutrot (porte-parole d’Attac)

    Campagne « Requins 2014 » : affirmons le pouvoir citoyen !

    A partir du 15 mars, Attac et les Amis de la Terre lancent une campagne d’action citoyenne contre les banques et les multinationales prédatrices : stoppons les requins. Nous invitons chacun-e à exiger par l’action des mesures concrètes de trois requins en particulier : Unilever, BNP Paribas et la Société générale !
    Malgré la crise, les banques et les multinationales se comportent de plus en plus comme des super-prédateurs exploitant partout les peuples et la nature pour mieux satisfaire leurs exigences de profit. Ces « requins » dominent notre monde par leur force sans précédent et par leur omniprésence. Ils font comme s’ils n’avaient désormais plus rien à craindre - sinon leurs propres semblables. Serions-nous donc des proies sans défense ?

    À partir du 15 mars, pour remettre à leur place trois des multinationales les plus prédatrices, Unilever, la BNP et la Société générale, Attac et les Amis de la Terre proposent aux citoyens de passer à l’action.
    Commençons à mettre en échec la folie des banques et des multinationales prédatrices qui commandent aux gouvernants et imposent partout austérité sociale et irresponsabilité écologique.

    Agir pour recréer l’espoir

    Chômage, précarité, menace écologique et catastrophe climatique : les motifs de se révolter ne manquent pas. Ces fléaux ne sont pas des calamités naturelles : ils résultent de décisions concrètes prises par de puissants acteurs, les firmes multinationales, avec l’appui avoué ou non des gouvernants. C’est pour soulever la chape de plomb du fatalisme et engranger des victoires concrètes que les Amis de la Terre et Attac proposent aux citoyens de prendre part à la campagne « Requins ».
    L’indignation, la colère, mais aussi souvent la résignation, touchent de très larges secteurs de l’opinion publique, nourries par des crises sans solutions et une alternance politique décevante. Les mesures et renoncements annoncés chaque jour le confirment : les gouvernants ne contraindront pas les multinationales à engager l’indispensable transition, et celles-ci ne modifieront donc pas leurs comportements prédateurs, sauf si la mobilisation citoyenne le leur impose.
    Avec la campagne « Requins 2014 » chacun-e peut agir concrètement, à son niveau, dans son quartier, dans son village, sur son lieu de travail. En s’emparant du « Kit Requins » : autocollants, matériel d’éducation populaire, site web www.lesrequins.org, vidéos... En discutant avec les voisins, les collègues, les passants, la presse locale. En menant avec eux des actions symboliques et ludiques dans les supermarchés, les agences bancaires et sur les places publiques.

    Unilever, BNP Paribas, Société Générale : ça suffit !

    Unilever, la puissante multinationale de l’agroalimentaire, licencie les ouvriers de Fralib à Marseille et refuse de soutenir leur beau projet économique et écologique de coopérative ? À l’appel et en lien avec les salariés de Fralib, nous pouvons boycotter les produits Unilever – à commencer par le thé Lipton – pour convaincre la firme de rendre possible leur projet.

    BNP Paribas détient le record du nombre de filiales dans les paradis fiscaux, organise l’évasion fiscale pour ses clients et assèche ainsi les budgets publics ? Nous dénonçons sa présence en particulier aux îles Caïmans et exigeons la fermeture immédiate de ces 12 filiales.

    Nous dénonçons enfin le soutien de la Société Générale dans des projets climaticides et qui ravagent l’environnement et la biodiversité, et exigeons qu’elle se retire publiquement du projet Alpha Coal. Ce projet de mine de charbon en Australie est en totale contradiction avec les discours de responsabilité sociale et environnementale de la Société Générale puisqu’il contribuerait à la destruction irréversible de la Grande Barrière de Corail et à l’émission de 1,8 milliard de tonnes de CO2 sur trente ans, plus que la Finlande ou le Portugal, Alpha Coal !

    Puissantes, ces multinationales sont toutefois dépendantes de leur image pour gagner de nouveaux clients et survivre face à la concurrence : nous pouvons appuyer là où cela leur fait mal, en dénonçant publiquement les activités qu’elles taisent et en les boycottant.

    Ils ne peuvent continuer que parce que nous, clients, les laissons faire. Parce que nous n’utilisons pas notre pouvoir d’agir. Alors le 15 mars on reprend les choses en main ?

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  • « Si les requins étaient des hommes »

    Fable de Bertolt Brecht, 1948

    Si les requins étaient des hommes, demanda à Monsieur K… la petite fille de son hôtesse, seraient-ils alors plus gentils avec les petits poissons ?

    Bien sûr, répondit-il, si les requins étaient des hommes, ils feraient construire dans la mer pour les petits poissons d’énormes boîtes remplies de toutes sortes de nourriture, non seulement végétale mais aussi animale. Ils auraient le souci que les boites aient toujours de l’eau fraîche et ils prendraient un certain nombre de mesures sanitaires. Si par exemple un petit poisson se blessait la nageoire, alors on lui ferait immédiatement un bandage, pour que cela ne perturbe pas les requins avant l’heure.

    Pour que les petits poissons ne deviennent pas moroses, il y aurait de temps à autres des fêtes nautiques fastueuses, car les petits poissons, quand ils sont heureux, ont meilleur goût que lorsqu’ils ont le cafard.

    Il y aurait bien sûr aussi des écoles dans les grandes boîtes. Dans ces écoles, les petits poissons apprendraient comment on nage dans la gueule des requins. Ils auraient besoin, par exemple, de connaître la géographie sans laquelle ils ne pourraient pas trouver les requins qui traînent quelque part. L’important serait naturellement la formation morale des petits poissons. On leur enseignerait qu’il n’y a rien de plus grand et de plus beau, qu’un petit poisson qui se sacrifie volontairement et qui croie les requins, surtout lorsqu’ils disent qu’ils leur mitonnent un avenir radieux. On expliquerait aux petits poissons que cet avenir ne serait assuré que s’ils apprennent l’obéissance. Avant tout, les petits poissons devraient se garder des penchants vulgaires, matérialistes, égoïstes et marxistes, et dénoncer sans délai si l’un d’entre eux cédait à de telles tendances.

    Si les requins étaient des hommes, ils se feraient évidemment la guerre entre eux pour s’emparer de boîtes à poissons étrangères et de petits poissons étrangers. Les guerres seraient faites par leurs propres petits poissons. Ils apprendraient aux petits poissons qu’entre eux et les petits poissons d’autres requins il y a une énorme différence. Ils feraient savoir qu’il est bien connu que les petits poissons sont muets mais qu’ils se taisent dans des langues tout à fait différentes et qu’il leur est, de ce fait, impossible de se comprendre. Tout petit poisson qui, pendant la guerre, tuerait quelques autres petits poissons, des ennemis, de ceux qui se taisent dans une langue étrangère, serait décoré de l’ordre du Fucus et on leur confèrerait le titre de héros.

    Si les requins étaient des hommes, il y aurait aussi évidemment chez eux un art. Il y aurait des beaux tableaux représentant les dents de requins avec de superbes couleurs et leurs gueules comme des jardins de plaisir dans lesquels il fait bon s’ébattre. Les théâtres, au fond de la mer, montreraient comment des petits poissons héroïques et enthousiastes nagent dans la gueule des requins, et la musique serait si belle que, à ses accords, les petits poissons, musique en tête, rêvassant et plein de pensées les plus douces, se jetteraient dans la gueule des requins.

    Si les requins étaient des hommes, il y aurait aussi une religion. Elles enseignerait que la vie des petits poissons commence dans le ventre des requins. Au reste, il faudrait que cesse, comme aujourd’hui, l’égalité entre tous les petits poissons. Certains d’entre eux recevraient une fonction et seraient placés au-dessus des autres. Ceux qui seraient un peu plus gros pourraient même manger les plus petits. Ce serait même avantageux pour les requins car ils pourraient manger plus souvent des plus gros morceaux.

    Et les plus gros des petits poissons, ceux qui auraient des fonctions, veilleraient à ce que l’ordre règne parmi les petits poissons, instituteurs, officiers, ingénieurs en construction de boîte.

    En résumé, si les requins étaient des hommes, il y aurait une civilisation dans la mer.

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  • Vu sur Bastamag... Attac : « Traquons les banques et les multinationales prédatrices »

    Le 15 mars, une journée d’action commune « anti-requins » sera menée dans une centaine de villes en France. En ligne de mire, deux banques et une multinationale dont les pratiques sont jugées « particulièrement prédatrices » par l’association altermondialiste Attac. Pour les « traquer », chacun peut contribuer au financement participatif du kit d’actions. L’enjeu, obtenir leur mise sous contrôle citoyen. Voici l’appel lancé par cette campagne.

    « Un financier, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche. » Michel Audiard.

    La suite... : http://www.bastamag.net/les-requins

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  • Quand Jean-Louis Bancel, Président du Crédit Coopératif, découvre les requins...

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  • BNP et ses filiales à Jersey et aux Bermudes

    Pioché sur le net :

    « BNP Paribas, quant à elle, est actionnaire de pas moins de sept sociétés réparties dans les deux juridictions. Aux Bermudes, Fauchier Partners International, Cronos Holding Co., RFH Ltd, et Textainer Marine Containers. Et dans l’île anglo-normande, BNP Paribas Securities Services, BNP Paribas Real Estate Jersey, et Scaldis Capital. »

    http://www.bfmtv.com/economie/enquete-entreprises-utilisent-jersey-bermudes-700364.html

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  • Les premiers kits anti-requins sont disponibles !

    Les premiers kits anti-requins ont été livrés au siège d’Attac.

    Vous pouvez passer en récupérer à l’adresse suivante :
    Attac France
    Villa du Moulin Dagobert - 75011 Paris
    Entre le 21 et le 23 RUE Voltaire - porte rouge au fond de l’impasse
    Métro le plus proche : rue des boulets (ligne 9)
    Tél. 01 56 06 43 60

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  • Opération message pour les vœux

    Certaines personnes nous ont interpellé sur le choix, selon elles malvenu, du terme « requin » pour symboliser les banques et multinationales prédatrices. Les requins sont certes une espèce animale en voie de disparition, mais c’est aussi le terme utilisé pour désigner une « personne cupide et impitoyable en affaires »… Nous avons du coup pensé au message de vœux ci-dessous, que vous pouvez adapter à votre guise pour le diffuser autour de vous par courriel et via les réseaux sociaux.

    Stoppons le massacre des requins et traquons les multinationales prédatrices

    Les hommes massacrent 100 millions de requins par an, soit trois par seconde. La population de squales dans nos océans a chuté de 80% depuis dix ans et le rythme s’accélère. La plupart des requins sont rejetés vivants à la mer après ablation de leur aileron et agonisent plusieurs jours. Un kilo d’aileron se négocie entre 300 et 500 dollars.
    Ainsi va notre planète soumise à la folie capitaliste et productiviste.

    Pour stopper cette folie, je vous propose de traquer les requins. Pas les vrais, bien sûr, mais trois multinationales prédatrices : BNP Paribas, Société générale et Unilever qui commandent aux gouvernants et imposent partout austérité sociale et irresponsabilité écologique.

    Qu’en 2014 les faibles unissent leurs forces pour que l’année leur soit douce, et dure pour les puissants.

    Aidez-nous : http://www.lesrequins.org

    Nous avons mis ce message pour l’ouverture de la page « Les requins » sur Facebook

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  • Une formation ouverte à Paris les samedi 1er et dimanche 2 février

    Nous organisons à Paris un week-end de formation « Requins », les samedi 1er de 9 h 30 à 17 h 30 et dimanche 2 février de 9 h 30 à 12 h 30. Cette formation est ouverte aux personnes qui souhaitent s’impliquer dans la campagne.

    Après une partie théorique sur le pouvoir des banques et des multinationales, nous aborderons plus particulièrement la question des modes de diffusion pour pouvoir sensibiliser un public large et les modes d’action citoyenne que nous pouvons mettre en œuvre pour faire plier les multinationales ciblées.

    Pour en savoir plus, faire des propositions d’actions ou vous inscrire à la formation : wilfried@attac.org.

    (Le repas du samedi midi est offert par Attac France. Si besoin, nous pouvons trouver des solutions pour l’hébergement à Paris.)

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